Israël : les masques tombent, mais la France garde un bandeau sur les yeux
Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a créé le 26 mai dernier une commission chargée d’enquêter, dans la Palestine occupée et en Israël, sur toutes les violations présumées du droit international humanitaire et des droits humains commises depuis le 13 avril 2021, ainsi que sur toutes les causes profondes de ces atteintes au droit.
Après la décision historique de la Cour Pénale Internationale, la CPI, d’enquêter sur le comportement d’Israël vis-à-vis des Palestiniens, c’est un nouveau camouflet pour la clique d’extrême-droite dirigeant Israël.
Mais cette triste clique peut encore compter sur ses amis, en particulier sur les Etats-Unis et sur la France.
Pourtant le caractère d’apartheid du régime d’occupation israélien est aujourd’hui un secret de Polichinelle. Même Jean-Yves Le Drian, l’actuel ministre des Affaires étrangères français et ancien ministre de la Défense, où il s’illustra par ses nombreux succès commerciaux de vente d’armes, a évoqué “le risque d’apartheid” en Palestine.
C’est une phrase audacieuse pour ce ministre des plus “prudents”. Sans doute lui aura-t-elle échappé ? Aussi a-t-il rectifié rapidement le tir et la France s’est abstenue lors du vote du 26 mai à l’ONU.
Mais les faits sont là et le résultat sans appel ; 9 pays ont voté contre, 14 se sont abstenus, dont la France et 24 ont voté pour. D’où la crise de colère rageuse de Benyamin Netanyahou.
La France se serait honorée en s’associant aux 24 pays soutenant la résolution de l’ONU. Elle laisse ainsi échapper l’opportunité d’adresser un message fort et salutaire aux dirigeants israéliens.
Dans un temps futur, et peut-être pas si éloigné que cela, lorsque les crimes seront officiellement établis, le / la président / présidente de la République aura à faire beaucoup d’efforts et d’effets de style pour éviter de présenter des excuses au peuple palestinien.
Mais heureusement les peuples ne sont pas dupes et savent faire la différence entre un peuple et ses dirigeants. Et les Palestiniens sont aujourd’hui très conscients du soutien que lui témoignent tant de Français.
Ces Français qui demandent avec force au président de la République et à son gouvernement de reconnaître enfin l’Etat de Palestine. Et qui rêvent avec espoir de ces jours où Israël et la Palesine profiteront ensemble d’une paix juste et durable.
Inseme A Manca, 1er juin 2021
L’espoir est à sec à gauche.
Pourtant nous aurions besoin d’une vraie perspective émancipatrice dans la clarté et celle ci devrait être posée et portée dans le pluralisme par une gauche anti libérale.
La vérité commande de dire que l’espoir est à sec depuis longtemps à gauche. Depuis 20, 30… ans, peut-être plus, l’abstention progresse à chaque élection et avec elle une forme de désespérance populaire. C’est aussi le résultat d’une absence de démocratie, de pluralisme. Les institutions de la 5ème République ont tout fait pour éloigner le pouvoir du citoyen, la proportionnelle n’existe toujours pas, rendant bien souvent une recherche d’alliances à tout prix pour continuer à exister.
INSEME A MANCA a bien eu raison de poser ces questions fondamentales dans sa charte éthique et démocratique. Voir sur le site
Aujourd’hui dans la société on ne parle que d’économie, de politique des marchés, d’ouverture à la concurrence et c’est donc l’argent, la spéculation, portés par des politiques anti sociales et de classe qui régentent de plus en plus et pas forcément en bien, notre vie á tous… l’exemple en Corse du consortium est suffisamment révélateur. En l’espace de peu de temps, il a fait main basse sur des secteurs entiers de l’économie de la Corse, les transports, les déchets, le bâtiment et les travaux publics…
Les reculs de civilisation se construisent dans des politiques régressives, de destruction des services publics et de privatisations tout azimut.
L’intérêt particulier a pris le pas sur l’intérêt général…
Plus généralement, la culture, la santé, l’éducation, la recherche, l’énergie, les transports… sont assujettis aux profits et à une législation européenne ultra libérale, capitaliste le mot serait plus juste.
Les atteintes aux libertés individuelles sont aujourd’hui et de nouveau remises au goût du jour. La crise sanitaire a fini par stopper momentanément les manifestations de rues, les résistances organisées.
Tous ces reculs de civilisation ne sont pas tombés du ciel “européen” comme par miracle. Ils sont le résultat de choix politiques capitalistes opérés par les différents pouvoirs des États membres, dont la France de Sarkozy, de Hollande, et aujourd’hui de Macron. Ils se disent de droite, de gauche, ou au centre, mais au résultat, ils imposent y compris par la force s’il le faut et toujours, les mêmes politiques régressives… C’est ça le capitalisme, l’autoritarisme…
Et la gauche anti libérale est inexistante ou presque, réduite en Corse comme ailleurs à une force d’appoint qui ne compte pas et ne comptera pas.
Les médias sont propriété d’une poignée de milliardaires qui font et défont l’information. Les sondages fabriquent l’opinion…
Serons nous libres demain, de savoir, de choisir en connaissance de cause et en toute liberté ?
La solidarité et la justice auront du mal à trouver leur chemin si l’argent continue à régenter nos vies… Si une minorité continue à imposer les efforts et reculs pour le plus grand nombre, à casser le lien social et les communs qui font la vie et si le monde continue à être insécurité, confrontations, conflits et guerres.
On nous parle de liberté, de libre échange, mais on devrait plutôt parler d’enfermement…
On nous enferme.
Il y a urgence à ouvrir un vaste chantier citoyen contre ce système prédateur et à s’engager dans la clarté pour la justice et la Paix. Ouvrir des perspectives émancipatrices, sociales, environnementales, solidaires, démocratiques et autogestionnaires.
Inseme A Manca, Avril 2021
Démocratie en danger… Quel remède ?
Entre vérités et mensonges, faites votre choix mesdames, messieurs…. à chacun (e) les siennes.
Aujourd’hui les « vérités officielles » sont moins vendeuses. Mais au profit d’une crise sanitaire, sans précédent, elles résistent malgré tout et s’en sortent, pas si mal, malheureusement. Surfant sur les peurs intrinsèques, elles bâillonnent, confinent, verbalisent, reconfinement, surveillent, ailleurs plutôt qu’ici tout en ayant un œil ici plutôt qu’ailleurs. À vous donner le tournis et vous pétrifier sur place. Pendant ce temps, au détour de lois promulguées en catimini, les libertés individuelles et collectives disparaissent. La Covid 19, tout en devant être prise très au sérieux, a bon dos et sert de prétexte à un système ultra capitaliste, avide de profits, qui ne pourra jamais, on le sait, se résoudre à verser dans le social et pour qui l’intérêt général est une vue de l’esprit.
C’est pourquoi chaque jour une soupe médiatique indigeste est servie. Insipide, elle écœure et fait le choix de s’éloigner de la réalité et des drames humains qui se jouent. Surexposant et s’enorgueillissant du système sécuritaire mis en place avec le déploiement inédit de forces de l’ordre aidées, on nous le rappelle, en cas de possibles velléités, par des vidéos surveillance qui veillent sur une population infantilisée. Ces médias qui occultent honteusement les résistances qui se mettent en place. Des résistances qui alertent et se dressent contre un autoritarisme, bel et bien affiché, mettant la démocratie en grave danger.
Une histoire sans fin qui fait le jeu de la politique du pire. A quand l’échéance ?
Il appartient, pourtant, à tout un chacun de faire valoir sa liberté d’opinion et sa liberté de penser. Il appartient à tout un chacun de ne pas tomber dans le piège de la pensée unique. Le débat doit de nouveau se réinviter dans l’expression des uns et des autres. Les réalités sociales aujourd’hui sont clairement identifiées. Les écarts se creusent et la crise sanitaire actuelle précipite bon nombre, jeunes et moins jeunes, dans toujours plus de précarité. Tous les voyants sont au rouge, santé, éducation, culture, emplois, logements, associations,…tous les secteurs d’activités subissent les affronts d’un système qui se veut tout puissant.
La fatalité ne peut être un avenir, les luttes sociales ont toujours existé et doivent être soutenues tant qu’existeront inégalités et injustices. L’interêt général humain prévaut et les solidarités doivent être exemplaires.
Réagir est d’autant plus important que tout est fait pour que chaque velléité de résistance soit étouffée.
Jean Ferrat
Inseme à Manca, 1er Mars 2021
Jeunes étudiant-e-s … Génération sacrifiée ?…
2021, Paris, XIII ème arrondissement, la nuit est tombée, une file s’allonge le long d’un trottoir. De jeunes étudiants attendent un colis alimentaire distribué par l’association Linkee. Créée en 2016, cette dernière vient en aide aux plus démunis en luttant contre le gaspillage alimentaire. Parmi les bénéficiaires, des étudiant-e-s, qui sont de plus en plus nombreux. En Corse, et plus particulièrement parmi les étudiant-e-s de Corte, les « restos du cœur » voient leurs inscrits progresser inexorablement. La «petite idée » qui n’était pas censée durer de Coluche, englobe aujourd’hui assez largement la tranche d’âge des 18-25 ans.
La crise sanitaire engendrée par la Covid19 aura précipité, plus encore, dans la détresse de nombreux jeunes pour qui études riment avec « galères ».
Peu aujourd’hui, peuvent s’offrir le confort nécessaire à une poursuite d’études sereine. Les études ont un coût qui dépassent largement les moyens de la majorité des familles, logement, transport, alimentation, frais divers scolaires, loisirs culturels et sportifs…C’est pourquoi un bon nombre, d’étudiant-e-s, cumule travail et études. La crise sanitaire et les mesures qui l’accompagnent n’ont fait qu’aggraver une précarité qui malheureusement ne date pas d’hier. L’Education, l’enseignement sont devenus des parents pauvres du système capitaliste mis en place. Plus récemment, en novembre 2019, un jeune étudiant lyonnais s’immolait par le feu, dénonçant par cet acte désespéré, la précarité étudiante. Depuis, les situations ne se sont guère améliorées avec ces derniers mois de nombreux passages à l’acte dans une quasi indifférence de l’Etat.
La République a failli à son devoir de solidarité.
Aujourd’hui, plus que jamais, il y a urgence à prendre en compte l’isolement, la solitude et la détresse psychologique, qu’aggrave le manque de perspectives et de moyens, des jeunes qui ont besoin d’un environnement social et culturel pour se construire.
Aujourd’hui, plus que jamais, il y a urgence à investir dans des universités, des lieux de formation, des lieux d’apprentissage dignes de ce nom.
Aujourd’hui, il y a urgence à donner les moyens aux étudiant-e-s, d’étudier sans autre souci que d’apprendre.
Aujourd’hui, dans la nécessaire convergence des luttes, les revendications de la jeunesse pour le respect des droits humains doivent être soutenues.
Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’une perspective politique émancipatrice, anti capitaliste.
« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela.
Inseme a Manca, Février 2021
Édito choc pour traitement de choc
En cette nouvelle année, Inseme a Manca, Ensemble à Gauche, vous présente ses vœux d’un monde libre et digne. Il ne dépend que de nous.
L’année 2020 s’est éteinte sans tambour ni trompette.
2020, une année comme nulle autre, une année ou sous couvert d’un virus nous entrions « en guerre ». Un mot, sous la seule responsabilité de celui qui le prononçait, qui a tétanisé et insinué la peur dans les esprits avec son lot de comportements irrationnels. Un enchevêtrement de décisions contradictoires prises par de « hautes autorités » qui ont semé trouble et confusion. Une stratégie, un choc qui ont vu nos libertés individuelles et collectives entravées, nos rapports sociaux limités, nos droits soumis aux diktats financiers et médiatiques. Peut-être avons nous plus parler d’argent dans cette crise sanitaire que de soins et de santé !
Dans les tous débuts, certains se sont plu à voir l’occasion de mettre à profit, le temps d’un confinement, leurs aspirations à un monde meilleur, nouveau, plus sain et durable, débarrassé des affres de la surconsommation. Mais la toile de fond de ce nouveau monde ne s’est pas tissé, les machines ont été brutalement et autoritairement arrêtées et le métier s’est bloqué. Aujourd’hui, on en vient à rêver le monde d’avant tant le futur qui se profile se teinte de nuances obscures, un monde numérisé ou les rapports humains passent par des applications digitales, de plus en plus nombreuses. Le danger est bien là, dans cette volonté de casser le lien social, les échanges, les revendications, les rapports humains…La santé, l’éducation, l’emploi, la culture,…, tout est sacrifié.
Est-il dit que nous laisserons faire ?
La pauvreté progresse et s’installe de plus en plus durablement, les jours à venir vont hélas le prouver. Notre réponse doit être déterminée et sans compromission. Nous ne pouvons nous y résoudre. Il est aujourd’hui essentiel de se mobiliser et de s’engager pour que nos droits et nos libertés soient respectés et pour l’abrogation de la loi relative à la « sécurité globale ». La convergence des luttes doit s’organiser pour anéantir ce système libéral, néo capitaliste, qui depuis des décennies détruit, déshumanise et tend à asservir la grande majorité de la population. Il en dépend de la responsabilité de chacune et chacun. Masqués mais pas bâillonnés, hors nos murs, Prouvons le ! « Soyons réalistes, exigeons l’impossible ».
Inseme a Manca, Janvier 2021
La convergence des luttes est incontournable
Plus d’un mois après le déconfinement, force est de constater que notre monde d’avant, d’aujourd’hui, d’après a été, est et sera toujours sous le joug d’un système capitaliste exploiteur, prédateur et répressif.
Les capitaux, les plus values, les dividendes, les intérêts se sont préservés du virus, s’ils ne l’ont pas anticipé. Ils s’organisent, s’adaptent, autour d’une crise planétaire, pour que chaque centime distribué retombe au centuple dans leurs escarcelles béantes. Le danger est plus grand encore de se retrouver dans un état de dépendance et de soumission dont les générations à venir auront à faire les frais, à quel prix ?
Pourtant comme avant, aujourd’hui et peut être encore demain, les revendications de ceux qui représentent, d’une manière ou d’une autre la force vive du pays sont toujours présentes. Pour la santé, les emplois, les salaires, le logement, la régularisation des sans papiers, contre les violences policières, contre les violences sexistes, contre la précarité grandissante des plus démunis, pour l’environnement, pour la culture, contre les délocalisations et les licenciements,…, revendications locales, nationales, internationales, la liste est longue, trop longue.
Toutes ces revendications sont étroitement liées et ne peuvent se résoudre indépendamment les unes des autres.
Pas de salut sans une nécessaire et indispensable convergence des luttes.
La politique reste l’affaire de tous, elle régit la vie de tous les jours.
On ne peut aujourd’hui se déclarer apolitique, le dire c’est déjà exprimer un point de vue politique.
On peut par contre décider de la faire autrement, décider de s’affranchir des chaînes d’un système débridé et néfaste.
On peut se soutenir et s’unir pour s’opposer à toutes les atteintes faites aux libertés individuelles et collectives, s’opposer à cette politique « politicienne » qui fait le show à longueur de temps sans jamais se préoccuper de l’intérêt général Humain. On peut dès à présent décider de reprendre notre vie en main et montrer que nombreux et portés par des mêmes valeurs, nous pouvons décider de notre politique.
Refusons ce monde cloisonné qui se profile.
Le système restera fort de nos tergiversations, compréhensibles très certainement pour beaucoup, à nous ressaisir. Mais n’est-il pas venu le temps de franchir le pas dans une nécessaire, indispensable et incontournable convergence des luttes.
Inseme à Manca, Mardi 30 juin 2020
De l’urgence sanitaire à l’urgence sociale
Nous y sommes. La deuxième vague tant annoncée arrive et pourrait s’avérer bien plus contagieuse. Une vague sociale, depuis hier déferle sur la France.
En effet et dans le contexte actuel, plus de 8000 personnes sont descendues samedi matin dans les rues de Maubeuge dans le Nord, pour protester contre le plan de délocalisation de Renault entraînant 4600 suppressions d’emploi.
Pendant ce temps, dans de nombreuses villes de France, des manifestations ont eu lieu, rassemblant des milliers de personnes, en soutien et pour la régularisation, à juste titre, des « sans papiers ».
L’on parle toujours malgré le désastre sanitaire vécu de suppression de lits dans les hôpitaux, 15 à Besançon, plus de 80 à Reims et d’autres ailleurs à n’en pas douter.
Masqués, peut être, mais pas bâillonnés, sûrement. Non, l’assignation à résidence n’aura pas eu raison de la capacité de mobilisation. Et heureusement car force est de constater que le bras armé du système capitaliste et libéral ne va pas se gêner pour durcir sa pression et essayer de mettre à terre toutes velléités de rébellion. La crise sanitaire a révélé toutes les failles d’un système généré pour anéantir, soumettre et sacrifier sur l’autel des profits celles et ceux qui ne font pas allégeance. A l’heure, les intérêts des lobbies pharmaceutiques se mobilisent pour produire un médicament ou un vaccin qui n’a cure du pouvoir de guérison, ou non, du moment qu’il rapporte.
Le 16 juin, des comptes seront demandés au gouvernement Macron/Philippe, avec une journée de mobilisation pour la santé annoncée avec des manifestations dans toutes les villes de France. Pendant deux mois, à vingt heures, beaucoup se sont mobilisés sur les balcons pour saluer et encourager nos soignants. Il est urgent, maintenant, de concrétiser cette solidarité par un acte encore plus fort car la santé est l’affaire de tous.
Réapproprions-nous nos droits. Aujourd’hui pour la santé, demain pour l’éducation, pour le logement, pour tous les droits fondamentaux à vivre dignement et justement dans une société ouverte, solidaire, écologiste et durable et dans une nécessaire convergence des luttes.
Inseme à Manca, Ajaccio le 31 mai 2020
COVID 19 : pendant la crise, le crime se poursuit…
Le Moyen-Orient, comme le reste du monde, n’a pas échappé à la pandémie du COVID 19.
Israël et la Palestine n’ont pas été épargnés par le virus. Ironie de l’histoire, la Palestine, et en particulier la Bande de Gaza, semble avoir mieux résisté que son occupant.
Les mesures de confinement prises par les autorités palestiniennes et surtout le comportement exemplaire de civisme et de solidarité de la population, dans un contexte déjà extrêmement difficile, ont permis d’éviter le pire.
Israël s’est gargarisé de son « aide humanitaire » à la Palestine, aide de façon toute virtuelle et de pure propagande éhontée.
Car la réalité, c’est tout le contraire. Les dirigeants israéliens, Netanyahu et Gantz, et leur sinistre armée, celle qui se proclame la plus éthique du monde-on croit rêver-, s’en donnent à cœur joie.
L’armée israélienne multiplie les assassinats, sûre de son impunité, bafouant sans vergogne les droits les plus élémentaires des êtres humains. La semaine dernière, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a déjoué à deux reprises une tentative d’enlèvement.
Mais il est vrai que ces êtres humains sont des Palestiniens, donc considérés par cette armée comme des « sous-hommes ». D’ailleurs les dirigeants israéliens n’avaient-ils pas déclaré en leur temps : « Les Palestiniens, ça n’existe pas » et Golda Meir avait précisé : « Les Palestiniens, c’est nous, les juifs ».
Notre ami Ziad Medouhk, le poète francophone de Gaza, essaie tant bien que mal de nous tenir informés des méfaits de la soldatesque israélienne. Et si l’on fait ce sinistre décompte, c’est accablant. Sans compter tous les crimes masqués, hors de toute règle internationale.
Les dirigeants israéliens, eux, en plus d’ordonner et de couvrir ces crimes, se préparent à mettre en œuvre une décision tout autant monstrueuse.
Le faucon Netanyahu et son double, Gantz, se sont mis d’accord pour annexer la majeure partie de ce qui reste de la Palestine.
Cet accord honteux, annoncé par Netanyahu depuis un certain temps, avec la bénédiction du troisième larron, le « Twittériste compulsif » Trump, les deux premiers vont tenter désormais de le mettre rapidement en œuvre. Ils comptent sur une aide qui tombe pour eux à point nommé, le COVID 19.
Pendant que les gouvernements des pays de la communauté internationale sont mobilisés pour combattre ce fléau dans leurs pays respectifs, nos deux tristes duettistes prévoient de mettre rapidement à exécution leur projet criminel.
Le peuple palestinien n’est pas seul dans ce très difficile combat. A travers le monde entier, les peuples se montrent solidaires et se mobilisent. Mais cela ne suffira pas.
Dès à présent, nous avons le devoir de faire pression sur le gouvernement et le président de la France pour qu’ils annoncent fermement leur opposition à ce projet et indiquent d’ores et déjà les sanctions qu’ils prendront contre Israël si cela venait à se produire.
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Inseme à Manca, le 25 mai 2020
Un état d’urgence sanitaire prolongé !
Souvenons-nous ! N’ayons pas la mémoire courte !
Alors que la grave crise sanitaire était déjà dans toutes les têtes, le gouvernement Macron/Philippe avec ses médias aux ordres, usait de désinformation pour minimiser la situation. Ainsi, il était possible de maintenir les élections municipales et en même temps, porter un coup fatal en catimini à notre régime solidaire de retraite.
Le 1er mars dernier, il y a deux mois et demi, juste avant le confinement dans un communiqué, nous déclarions : « Tous les ingrédients sont réunis, pour qu’un pouvoir autoritaire se mette en place, fragilisant la démocratie.
Le premier ministre vient d’annoncer qu’il allait utiliser le 49.3 pour faire passer son projet de loi sur les retraites sans aucun vote des député.e.s. Le gouvernement a-t-il peur de sa majorité ?
Cette décision intervient après plusieurs mois de grèves, rassemblements, manifestations et mobilisations massives. Elle intervient aussi après une bataille parlementaire où des député.e.s de la majorité ont multiplié les provocations, les insultes pour seuls arguments.
Ce passage en force a été décidé dans un conseil des ministres réuni en urgence pour discuter de la crise sanitaire actuelle en France. Le gouvernement s’apprêterait-t-il, dans la foulée, à interdire les rassemblements pour s’opposer à ce qui ressemble à un coup d’Etat ?
Cela démontre une nouvelle fois qu’il est capable de tous les mauvais coups pour imposer sa volonté de régression sociale ».
Aujourd’hui, la fin du confinement a été décrétée, mais nous sommes loin d’un retour à la démocratie. Un état d’urgence sanitaire a été déclaré le 23 mars 2020. Il vient d’être prolongé jusqu’au 10 juillet 2020 et personne ne peut dire aujourd’hui quand est-ce qu’il s’arrêtera.
Cette grave crise sanitaire devrait nous amener à tirer tous les enseignements. Le modèle capitaliste, le modèle économique actuel est en très grande partie responsable de la situation cauchemardesque que nous venons de traverser.
Pour que le jour d’après ne ressemble pas à celui d’hier, il est impératif de mobiliser, débattre, pétitionner et surtout gagner des consciences sur les véritables enjeux de société.
Inseme à Manca participera à son niveau, à cette exigence de clarté dans le débat politique, avec la ferme volonté de rassembler, pour demain ouvrir une véritable perspective émancipatrice liant le social et l’environnement.
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Inseme à Manca, le 15 mai 2020
Liberté pour Julian Assange
La grave crise sanitaire et sociale que nous traversons et le confinement qui l’accompagne nous obligent, en tant que citoyen-ne-s, à nous positionner fermement et sans délai pour un « autre monde possible ».
Masqué-e-s mais pas bâillonné-e-s, il est fondamental aujourd’hui, de mettre nos actes en concordance avec nos pensées et nos paroles, afin de sortir, enfin, de décennies de politiques d’austérité d’un système capitaliste et productiviste qui a broyé et qui continue d’anéantir des millions de femmes et d’hommes à travers le monde.
Pour cela, il nous incombe, entre autres, de participer à la sauvegarde de nos libertés individuelles dont fait partie la liberté d’expression, fondement de toute démocratie.
Un homme en est aujourd’hui un symbole. Julian Assange*, fondateur de Wikileaks, qui paie cher, très cher, son courage d’avoir dénoncé, par la publication de documents avérés, via des lanceurs d’alerte, des scandales planétaires où corruption, violation des droits de l’homme, crimes de guerre font le jeu de politiques néo-libérales sans scrupule.
Après avoir été en liberté surveillée de 2010 à 2012 et avoir passé, confiné et en isolement total, 7 ans en tant que réfugié politique à l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a été incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh le 11 avril 2019. Il encourt, aujourd’hui, s’il est extradé aux États-Unis, jusqu’à 175 ans de prisons pour « espionnage ».
Parce que la démocratie appelle la justice, nous restons résolument engagés pour que Julian Assange puisse retrouver, dans les plus brefs délais, sa liberté, il en va de sa vie aujourd’hui. Et parce que la démocratie appelle la liberté, nous continuerons à dénoncer toutes les oppressions à travers le monde qui enchaînent et musèlent.
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Inseme à Manca
• À lire « L’indomptable Julian Assange » https://www.monde-diplomatique.fr/2019/05/BRANCO/59876
Le 11 mai. Et après ?
La gestion de la crise sanitaire due au Covid-19 par le pouvoir macronien est pour le moins cahoteuse. Et il est probable que l’issue de cette crise n’en sera pas moins éloquente. Emmanuel Macron et son gouvernement – sans compter avec les media à la botte – ont multiplié les contradictions depuis le début de l’année. On se gardera d’en énumérer la totalité.
Quelques exemples. En janvier, ne disait-on pas que le coronavirus ne mettrait pas une seule de ses antennes sur le territoire national ? C’était simplement l’affaire des Chinois, amateurs de pangolins et autres bestioles sauvages. Les masques ? On rigolait en voyant défiler dans les rues les mêmes Chinois ou autres Coréens, avec leurs grotesques masques sur le nez. Ces masques ne servent à rien, à nous Européens, martelait-on. En plus ça tombait bien, puisqu’on était en rupture de stocks. Puis soudainement la contagion s’est développée en Europe, en Italie, en Espagne, en France, etc.
A ce moment-là, on continuait à rire, mais jaune. Un vent de panique s’est répandu sur le pays et a touché également le plus haut sommet de l’Etat. On commençait à prendre au sérieux la mesure et l’ampleur de l’épidémie. On constatait enfin le manque criant de lits d’hôpitaux, de matériels et la réduction inquiétante de médicaments vitaux. Mais on s’en est tenu au constat.
Jamais le pouvoir n’a pris sa part de responsabilité dans la situation du secteur public hospitalier. Pourtant cette responsabilité existe. Qui a continué à réduire les effectifs des hôpitaux, qui a fermé des dizaines de milliers de lits, qui a continué à délocaliser nos productions comme l’ont fait les prédécesseurs de Macron ?
Pour faire face à la crise sanitaire le pouvoir politique continue de tergiverser, de mentir, de manipuler, de menacer les gens et de leur faire peur. Il sort du chapeau un plan de déconfinement, applicable dès le 11 mai. Il le soumet au Parlement sans débat, ni concertation. Bel exemple de démocratie.
Suprême hypocrisie, il fait applaudir, par l’intermédiaire de ses media favoris, le personnel soignant des hôpitaux, à 20 heures, tous les soirs. Pourtant naguère, ce même pouvoir insultait ces travailleurs, les traitait de fainéants, les considérait en surnombre et autre joyeuseté envoyait la maréchaussée pour réprimer par la violence les manifestations des hospitaliers. N’ayons pas la mémoire courte.
L’après 11 mai ? Une mobilisation sans précédent pour un véritable changement dans tous les domaines est nécessaire. Le confinement des esprits et la peur ne sauraient résoudre nos problèmes.
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D’avance merci. Inseme à Manca
23 avril 2020 – Le site Mancalternativa fait peau neuve
Le blog mancalternativa, installé en Corse, a déjà onze ans d’existence et des milliers de contributions écrites, audio ou vidéo à son actif. Il continue son bonhomme de chemin. Inscrit résolument dans une pensée de gauche, une gauche anti capitaliste, le site s’efforce d’informer, en tenant compte de l’actualité, et de la suivre quotidiennement.
En quelques années, nous avons connu un développement remarquable qui a dépassé largement nos espérances. Des centaines de milliers de visiteurs l’ont consulté et, élément intéressant, nous avons pu fidéliser près de 80% d’entre eux. Nous avons conscience que nous sommes loin d’avoir atteint la perfection. Aussi nous comptons sur les internautes pour nous aider à en améliorer encore, et la forme et le contenu.
Nous avons donc décidé de transformer notre blog. De créer un véritable site en le rendant plus moderne, plus agréable et plus lisible. Il s’appelle désormais et se consulte sur : www.mancalternativa.fr
Nous tenons à souligner que notre site s’engage à continuer, à renforcer et à faire vivre le pluralisme politique dans la gauche sociale, écologique et internationaliste. C’est pourquoi nous laisserons une large place à la parole citoyenne par des entretiens, des tribunes libres, des reportages…
L’urgence d’un futur progressiste et d’une véritable alternative au capitalisme appelle chacun et chacune à s’engager dans le rassemblement et la solidarité pour construire les nécessaires convergences.
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