Pour une Corse plus sociale, plus fraternelle, plus solidaire

Avanti populu ! Pour une majorité populaire, sociale, écologique.
Inseme a manca a organisé une conférence de presse le 13 mai, aux Salines, à Ajaccio, en fin de journée. Il s’agissait de présenter les deux candidats du mouvement dans la deuxième circonscription de la Corse du sud, en l’occurrence Dylan Champeau, étudiant en droit, d’Ocana et Catalina Laurenti, conseillère principale d’éducation, à Propriano.
Le lieu choisi, les Salines à Ajaccio, est particulièrement symbolique. C’est un endroit où convergent tous les effets négatifs des différentes politiques antisociales menées depuis des décennies, aggravés par le quinquennat d’Emmanuel Macron : chômage endémique, précarité, pouvoir d’achat en berne, jeunesse sans avenir, etc. C’est sur tous ces problèmes que Dylan Champeau a pu s’exprimer, sans détour, avec brio, aisance et conviction. Le tout jeune candidat – 23 ans – déjà présent en 2017, sous l’étiquette de la Corse insoumise, avec le soutien actif d’Inseme a manca – à l’époque dénommée Manca alternativa – a abordé trois questions :

- Envoyer à l’Assemblée nationale une majorité populaire. Comment empêcher Macron, le mal élu, de poursuivre sa politique antisociale au service exclusif des riches et des multinationales ? En envoyant à l’Assemblée nationale une majorité populaire, de gauche pour une transformation politique, sociale et écologique du pays. Et pourquoi pas des élus insulaires de gauche, une gauche fidèle à ses principes et ses valeurs, une gauche refondée. La Corse n’est pas condamnée à rester une chasse gardée pour la droite clanique ou pour le mouvement nationaliste, ad vitam aeternam. A propos des élus nationalistes – trois sur quatre – il n’est pas sûr que leur mandat fût des plus éloquents. D’ailleurs, même dans le camp nationaliste les critiques ne sont pas rares sur l’engagement de ces derniers à l’Assemblée nationale, notamment dans le domaine social et économique. Où étaient-ils pendant le mouvement des gilets jaunes ou encore pendant les manifestations contre le projet de « réforme retraite » du pouvoir macronien ? Donc, il faut des élus de la gauche en Corse dont la mission première sera de défendre les intérêts de la grande majorité de la population insulaire, de combattre sans concession ces politiques qui pourrissent notre île, la maintiennent dans un état de sous-développement chronique, favorisent l’économie de la rente, la spéculation foncière et immobilière, et l’enrichissement éhonté d’une petite minorité d’individus.
- Combattre sans concession la montée du racisme en Corse. Autre question, et non des moindres : la montée du racisme dans notre île et le poids électoral de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour. Inadmissible pour la Corse qui a toujours été une terre d’accueil et de fraternité. En 2002, le père Le Pen n’a pas été en capacité de mettre un pied sur notre sol. En 2022, sa fille, la châtelaine de Montrout est arrivée en tête aux élections présidentielles ! Donc, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme doit rester une des priorités. La guerre entre pauvres n’a jamais été la solution pour le devenir démocratique d’un pays.
- Dernière question. La gauche en Corse sera t’elle représentée, sera t’elle capable d’ouvrir de nouvelles perspectives ? Au plan national, notre mouvement fait partie de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) ! Dylan Champeau a développé la position d’Inseme a manca/Ensemble! et celle-ci n’a pas ménagé ses efforts pour s’inscrire dans la démarche nationale de la Nupes et y souscrire. Nous regrettons que le parti communiste ai décidé de présenter 4 candidats, dans chacune des circonscription de l’île. Quant aux représentants de la France insoumise en Corse, ils ont préféré jouer aux abonnés absents. Quoi qu’il en soit, Inseme a manca/Ensemble! ne présentera des candidats que dans la deuxième circonscription Dylan Champeau et Catherine Laurenti avec la volonté de rechercher jusqu’au dernier moment cette indispensable unité dans la diversité des forces de progrès et de transformation politique, sociale et écologique. Catalina Laurenti, candidate suppléante, conseillère principale d’éducation à Propriano, a abordé le problème de la situation actuelle de l’Education nationale qui a été malmené pendant des décennies. Le passage de Michel Blanquer au ministère compétent a contribué à aggraver un peu plus cette situation. Parmi les exemples les plus visibles, c’est, entre autres, le peu d’attrait que le métier d’enseignant suscite auprès des jeunes. Conditions de travail difficiles, rémunération nettement insuffisante. Aujourd’hui, on a par exemple du mal à recruter des professeurs de mathématiques. Tout est fait pour affaiblir l’Education nationale, avec la volonté sournoise de favoriser l’enseignement privé. Là aussi il faut inverser rapidement la tendance et redonner à ce secteur fondamental tous les moyens nécessaires financiers et humains afin qu’il puisse mener pleinement ses missions. Raison de plus pour envoyer à l’Assemblée nationale des élus de gauche. La campagne électorale est lancée. Inseme a manca et ses candidats dans la deuxième circonscription de la Corse du sud sont déjà en état de marche. Avanti populu ! Pour une majorité populaire écologique et sociale.
Ce duo est un véritable espoir dans la lutte pour la justice et le repect de la démocratie
Même si je vote dans la première, de tout coeur avec vous, Catherine et Dylan. Et Avanti populu !