Après l’apartheid tout court, l’apartheid sanitaire.
Depuis quelques jours, les chaînes de télévision d’information nous présentent quasiment en boucle la campagne de vaccination contre la COVID 19 en Israël.

Cette campagne, organisée et conduite efficacement a permis de vacciner rapidement 20 % de la population israélienne. C’est très bien. Et toutes les télévisions de citer ce modèle en exemple…
Mais … « BEMOL de taille » cependant, que la plupart des médias passe sous silence.
Cette campagne, qui vise tous les citoyens israéliens, dont les colons installés illégalement en Palestine, exclut plus de 5 millions de Palestiniens vivant en Palestine occupée militairement ou sous blocus comme dans la Bande de Gaza.
Ceux-ci ne recevront sans doute pas le vaccin ou, au mieux, devront attendre longtemps.

Or le droit international impose aux pays occupants l’obligation de vacciner les habitants vivant sous occupation. La vaccination des Palestiniens est donc pour Israël, en tant que puissance occupante militairement, une obligation.
Une fois de plus, l’Etat d’Israël foule aux pieds le droit international.
Ceci est une « illustration parfaite que pour Israël, la vie des Israéliens a plus de valeur que celle des Palestiniens », a déclaré Saleh Higazi, directeur – adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.
On s’en doutait bien et cette triste réalité, hélas, ne surprend pas tous les solidaires qui, à travers le monde, soutiennent la juste cause des Palestiniens. Ces derniers luttent avec une détermination qui force le respect pour la reconnaissance de leurs droits légitimes et notamment leurs droits à la santé.

Après les quatre années calamiteuses du mandat Trump, l ‘élection du nouveau président américain, Joe Biden, ouvre peut-être un espoir , mais extrêment faible, pour une avancée positive de la situation des Palestiniens.
Plus que jamais la mobilisation et la lutte opiniâtre de tous aux côtés du peuple palestinien restent indispensables.
Et oui apartheid Israelien, accompagné d’une complaisance de la communauté internationale et pour ce qui nous concerne de la France.